Collemboles

La petite découverte du jour!

J’ai eu la chance de tester un objectif appelé Mpe 65, il a la caractéristique de grossir 5 fois les sujets!

Idéale donc pour découvrir les minuscules insectes qui se cachent au sol.

Voici donc quelques clichés du collemboles.

Descriptif :

Les collemboles (Collembola) sont de petits invertébrés, souvent sauteurs, anciennement classés parmi les insectes, puis dans les aptérygotes. Ils forment aujourd’hui une classe soit le sous-embranchement des hexapodes, soit dans les Pancrustacea.
Connus comme étant les plus anciens des hexapodes fossilisés, ils étaient déjà présents au Dévonien, il y a environ 400 Ma, donc bien avant les insectes.
Ils ont longtemps été considérés comme des insectes primitifs mais ils sont aptères et amétaboles (c’est-à-dire dépourvus d’ailes et ne passant pas par une phase larvaire). On tend à
les rapprocher aujourd’hui des crustacés : beaucoup d’espèces ressemblent à de petites crevettes et certains crustacés (talitres par exemple) sont également « sauteurs ».
La plupart sont lucifuges (fuient la lumière, préfèrent l’obscurité) et vivent dans les premiers centimètres du sol, à l’abri de la lumière directe (quelques espèces descendent jusqu’à 30 cm de
profondeur). Ils jouent un rôle essentiel dans la dissémination et le contrôle de la microflore du sol et participent donc indirectement à la transformation de la matière organique et au cycle des
nutriments. Là où la matière en décomposition (feuilles mortes surtout) est abondante, en forêt par exemple, on en trouve en Europe de 50 000 à 400 000 individus par mètre carré. On les trouve depuis les forêts tropicales humides aux limites des glaces polaires et jusqu’à la limite des glaciers en altitude. Certaines espèces vivent dans des fourmilières. En zone tempérée ils sont actifs en hiver (hors période de gel), au printemps et à l’automne.
CARACTÉRISTIQUES MORPHOLOGIQUES
 couleur parfois vive, mais plus souvent gris foncé, bleutée, blanchâtre ou jaunâtre
 petite taille (2 à 3 mm en moyenne, exceptionnellement de 0,25 à 9 mm chez certaines espèces)
 absence d’yeux composés (mais jusqu’à huit yeux simples ou ocelles)
 une paire d’antennes segmentées (4 à 6 articles)
 pièces buccales cachées dans la capsule céphalique, non visibles extérieurement (entognathes) de type broyeur, suceur ou suceur-piqueur
 corps protégé par une fine cuticule, allongé (arthropléones) ou globuleux (symphypléones et neelipléones)
 trois segments thoraciques et 6 segments abdominaux au maximum, parfois soudés entre eux
 abdomen (segmenté ou non) toujours caractérisé par deux organes propres aux collemboles :
 un appendice abdominal sauteur, la furcula, ou furca (fourche), repliée sous l’abdomen et tendue comme un ressort, maintenue par un organe ventral à deux branches appelé tenaculum (rétinacle), qui peut brutalement libérer le ressort en propulsant l’animal vers l’avant (réflexe de fuite)
 un organe ventral dit collophore ou tube ventral, en forme de petit tube situé sous le premier segment abdominal. Chez certaines espèces (symphypléones) ce tube peut se dévaginer et avoir une longueur considérable. Il permet la régulation du milieu intérieur, notamment sa pression osmotique (l’animal boit par son tube ventral), et autorise les échanges gazeux grâce à sa paroi extrêmement fine, participant ainsi à la respiration cuticulaire. Le tube ventral est en relation avec une gouttière ventrale, qui le relie au labium, où débouchent des néphridies, permettant ainsi à l’animal de filtrer et de récupérer en partie son urine
 de nombreuses soies et sensilles sur tout le corps, dont le rôle est encore imparfaitement connu
 certaines espèces (entomobryens) ont le corps couvert d’écailles ou de grandes soies plumeuses, qui assurent une protection vis-à-vis du dessèchement, les Collemboles étant d’une manière générale particulièrement sensibles à la sécheresse en raison de leur respiration tégumentaire
 certaines espèces (Sminthuridae) possèdent un système de trachées rudimentaire, autorisant un épaississement de la cuticule et donc une meilleure tolérance vis-à-vis de la sécheresse

 

 

Grande aigrette

Voici un oiseau qui est très agréable à observer, je ne l’ai eu qu’une fois dans l’objectif mais il m’a offert une session de pêche de quelques minutes. C’est grand, c’est beau et surtout très méfiant.

Si vous faites attention, vous pourrez en observer  dans des prairies pas loin de plan d’eau, en voiture, elle ne décollera pas mais dès que vous sortirez de celle-ci elle s’envolera.

Moi je l’ai observé lors d’un affût au martin, elle est venue se poser sur ma droite, pas évident de la photographier  et de bouger dans un affût d’un m³.

Voici quelques photos sans prétention.
La grande aigrette est un échassier vivant près des eaux douces. C’est le plus grand des hérons et des aigrettes d’Europe. Elle a approximativement la même taille que le héron cendré. Son plumage est entièrement blanc et elle ne possède pas de huppe. En période de reproduction, de très longues plumes ornementales, appelées « aigrettes » ou « crosses » descendent des épaules en barbes séparées et tombent sur la queue et le bas du dos. Les pattes (tarses) sont gris verdâtre ou noires sauf la partie supérieure (tibia) qui est jaune au printemps. Le long becest noir, jaune à la base.
La grande aigrette ressemble au grand héron en phase blanche, mais celui-ci a les pattes jaunes et il est plus grand que la grande aigrette

Sources :

Flore Locale

Voici un petit article qui ne parle pas d’animaux mais de la flore. Au fur et à mesure, j’ajouterai des photos pour illustrer notre flore locale. Bien entendu, il y a des milliers de sortes de plantes, de champignons, d’arbres,… donc selon mes sorties, j’ajouterai des photos. Concernant les noms des différentes espèces, j’essayerai de les ajouter au fur et à mesure.

Héron cendré

Voici un oiseau que je trouve extrêmement élégant!

Il est très farouche, et le photographier n’est pas chose facile.

J’ai pu l’observer grâce à mon affût à martin, il vient pêcher juste à côté de moi à une dizaine de mètres. C

Cet un oiseau qui est toujours sur ces gardes, le moindre mouvement suspect et hop, il s’envole.

Grand oiseau gris, majestueux lorsqu’il est debout au repos. Il possède de longues pattes jaune grisâtre ou grises, un long cou et un grand bec jaune grisâtre en forme de dague. Le dessous, la tête et le cou sont blanchâtres avec une crête noire et des rayures sombres sur le devant du cou et de la poitrine. Le reste du plumage est gris-pigeon. En vol, parfois haut en battant lentement des ailes qui sont alors bien arquées, les plumes principales des ailes sont foncées, presque noires, le cou est replié et les pattes sont plus longues que la queue. Les jeunes hérons ont le front et la calotte gris, la nuque noire grisâtre avec une courte plume nucale, les côtés de la tête et du cou ainsi que le dos gris. Le centre de leur cou est beige. Ils cherchent à se nourrir près de toutes sortes de plans d’eau, et on en voit même quelquefois en zone urbaine. Leur technique de pêche n’est pas encore très au point et ils feront sans doute plus de peur que de mal aux poissons.

Sources :

  • IOC World Bird List (v3.5)Gill, F and D Donsker (Eds). 2012.

Martin-pêcheur

La flèche bleue!

Hé bien voilà un post qui me fait plaisir! Il m’a fallut huit journées d’affût de plus ou moins 3 heures à chaque fois pour le voir enfin se poser sur la branche qui lui était destinée!

Tout n’a pas été simple, bien au contraire. J’ai d’abords essayé de le photographier de la berge à partir de mon affût chaise, mais il ne venait pas, si une fois mais une demi-seconde. J’ai donc décidé après avoir essuyé 7 échecs de changer mon approche. J’ai construit un affût dans les marécages à 7 m de la fameuse branche afin que le martin puisse s’y habituer.

J’ai réalisé une première journée avec succès au premier affût suivant, qu’elle bonne idée d’avoir changé de place. Mais les photos n’étaient pas top.

J’ai donc changé de place la branche (+-1.5m) afin d’avoir un fond plus beau.

Voici les premières photos suite à tous ces changements.

Identification : 
Le mâle adulte possède un front, un capuchon, une nuque et des moustaches barrés de bleu-vert et de bleu brillant. Les lores foncés sont surmontés d’une ligne rousse, les joues et les parotiques sont rousses. Le menton, la gorge et la tache du cou affichent une couleur blanche teintée de chamois jaunâtre. Les ailes sont bleu-vert. Les scapulaires et les couvertures présentent une couleur verte avec des extrémités bleu vif qui contraste avec la teinte bleu cobalt brillant du manteau, du dos et du croupion. Les sous-caudales sont un peu plus foncées et la queue est bleu foncé. La poitrine est roux orangé, les sous-alaires et les sous-caudales d’une nuance légèrement plus claire. Le bec est noir avec des commissures rouges. L’iris est brun foncé, les pattes rouges. Contrairement aux couleurs orangées qui sont d’origine pigmentaire (caroténoïde), le bleu et le vert des parties supérieures sont d’origine physique. La femelle adulte est identique au mâle, excepté la mandibule inférieure rouge-orange avec une pointe noire. Les juvéniles sont plus ternes que les adultes. Ils possèdent un dessus plus vert et un dessous plus pâle. Les plumes pectorales ont un liseré sombre. La pointe du bec est blanchâtre et les pattes sont d’abord noires.

Sources :

  • IOC World Bird List (v3.1)Gill, F and D Donsker (Eds). 2012.
  • http://www.oiseaux.net

Macrophotographie

Bonjour à tous!

Je vais faire une petite rubrique photo macro parce que je commence à vraiment prendre du plaisir à photographier des petites bêtes!

Je n’ai pas beaucoup le temps en ce moment pour réaliser des longs affûts (travail oblige), je me suis donc tourné un peu plus vers ce nouvel univers le temps de retrouver mes étangs et forets pour les grosses bêtes.

C’est très passionnant de découvrir tout cet univers juste en face de nous, il y a des milliers de petites bestioles aux couleurs variées et très jolies … ou pas pour certaines.

Dans cette rubriques, je vais vous proposer régulièrement des photos de mes mini-rencontres.

Si je peux juste vous proposer une expérience, rejoignez un morceau d’herbe avec des fleurs le plus près de chez vous, accroupissez-vous et regardez, vous allez voir, comme par magie, un nombre incalculable d’animaux que vous n’aviez jamais vu vont vous « sauter aux yeux ».

Merci pour votre visite, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Thomas

bergeronnette des ruisseaux

Voici un oiseau que je rencontre souvent dans le marais ou je fais mes affûts.

Il est très agréable à observer. Cet un oiseau que je trouve élégant, il a un vol onduleux et se déplace assez vite le long de la berge afin de trouver le meilleur endroit pour se prélasser ou faire sa toilette.

Elle se nourrit principalement d’insectes aquatiques et de leurs larves ainsi que de nombreux petits animaux aquatiques. Elle parcourt des rochers ou des rives graveleuses, ou déambule près des bassins, capturant ses proies au sol et au bord de l’eau.

Identification : 
On peut aisément confondre la bergeronnette des ruisseaux avec la bergeronnette printanière. Le mâle possède le même dessous jaune vif, de la poitrine jusqu’aux couvertures sous-caudales, mais il a une bavette noire peu apparente qui disparaît après la période de reproduction, un dos gris, et une longue queue, nettement plus importante que celle de la bergeronnette printanière, avec des rectrices externes blanches. Gorge blanchâtre été comme hiver. Dans l’ensemble c’est un oiseau d’allure élégante. Contrairement aux autres espèces qui possèdent des pattes noires, c’est la seule bergeronnette aux pattes rosées. Autre différence notable, au posé, elle n’a pas les nettes barres alaires blanches des autres bergeronnettes mais porte un ou deux bandes blanches frappantes le long des tertiaires. La femelle et les jeunes n’ont pas de tache noire à la gorge.

 Sources :

  • IOC World Bird List (v3.1)Gill, F and D Donsker (Eds). 2012.
  • http://www.oiseaux.net

Ouette d’Egypte

Depuis mon affût aux martins (et oui toujours à la recherche de belles photos sur cette espèce), je vois beaucoup de chose.

Je ne m’imaginais pas voir autant d’animaux réunis sur un plan d’eau pas si grand, juste aujourd’hui sont passé à moins de 15 mètres de moi (malheureusement, pas toujours dans le bonne axe pour bien « shooter ») un foulque, bernache, ouette, une canne et ses 8 petits, ragondin (voir la photo marrante avec l’ouette)  et une multitudes de petits piafs tous cela en 4 heures de temps!

Je vous propose ici quelques clichés d’une ouette d’Egypte.

Identification : 
Ce gros oiseau ressemblant à une oie est reconnaissable à ses longues pattes roses, son plumage partiellement beige contrastant avec son dessus plus foncé. L’adulte ne peut être confondu. Le juvénile, plus terne, évoque un peu une jeune tadorne de belon. Les sexes sont identiques, cependant on assiste à une forte variabilité individuelle. La tête et le cou sont jaunâtre à beige, avec une tâche brun-chocolat autour de l’œil et à la base du bec. La calotte est légèrement tachetée de brun-roux, un collier brun-roux cerne la partie inférieure du cou. Le haut du manteau, la poitrine et presque tout le reste du dessous présentent une teinte beige à jaune grisâtre, plus pâle sur les flancs. Le ventre est blanchâtre et de taches brun-chocolat de taille variable marquent la poitrine. Le bas du manteau et les scapulaires sont en général bruns, avec des nuances brun grisâtre chez certains oiseaux, brun roussâtre chez d’autres. Le dos, croupion, sus-caudales et queue sont noirs. Les couvertures sus-alaires blanches sont bordées par une ligne foncée le long des grandes couvertures. Les rémiges et les rectrices primaires sont noirâtres, les secondaires vert ou pourpre métallique, les tertiaires partiellement rousses. Le dessous des ailes est blanc.
Les juvéniles possèdent un plumage plus terne que les adultes. De plus, les taches sur la calotte et la poitrine, le collier qui marque la transition entre le cou et la poitrine, sont absents. La calotte, la nuque et le dessus des ailes présentent des nuances de brun-gris.

Sources :

Bernache du canada

A force de rester des heures dans un affût, on en voit des choses. Depuis une semaine, un couple de Bernache à élu domicile sur le plan d’eau ou je fais affût pour le martin pêcheur.

Après une longue matinée sans faire la moindre photo du martin, ils se sont offert à moi, je n’ai pas résisté à m’allonger dans la boue pour les mettre en boite.

Identification : 
Espèce originaire d’Amérique du Nord introduite en Europe. Attention de ne pas la confondre avec la bernache nonnette au dessin blanc différent sur la tête, au dessus gris foncé et au dessous gris clair. Parmi les bernaches, la Canada est la plus grosse espèce représentée en Europe.

Sources :

  • IOC World Bird List (v3.1)Gill, F and D Donsker (Eds). 2012.
  • http://www.oiseaux.net

Ragondin

Aujourd’hui, je me dirigeais vers mon affût à martin et j’ai pris l’habitude de faire attention en entrant dans la prairie à la sortie du bois parce que j’ai déjà vu une grande aigrette décoller à 50 mètres de moi.
J’avance doucement et je vois à une centaine de mètre un ragondin en train de prendre le soleil (je l’avais déjà observé dans l’eau mais c’est la première fois que je le vois dans la prairie). Ni une ni deux, je décroche mon boitier de mon trépied, pose mon siège, me mets à plat ventre et entame 80 mètres en mode para! Le bougre est dos à moi et commence à avancer, l’approche n’est pas si facile, heureusement il décide de changer de trajectoire après 10 minutes de ramping je l’ai +- dans un bon angle. MEr.. j’ai seulement le temps de le shooter 3-4 minutes parce qu’il décide de retrouver les hautes herbes vers les marrais.

Ma matinée continue dans l’affût, +- 40 minutes après mon shooting du matin, j’entends du bruit derrière moi! Voilà mon copain qui passe à moins de 30 cm de mon affût sans me voir, trop prêts pour le mettre en boite, j’attends qu’il rentre dans l’eau et refais quelques photos.
Chouette rencontre même si ce n’est pas très beau^^

Identification

Le ragondin ou castor des marais (Myocastor coypus), appelé aussi autrefois myopotame, est un mammifère originaire d’Amérique du Sud, introduit en Europe au xixe siècle pour l’exploitation de sa fourrure bon marché. Tous les individus présents en Europe proviennent d’évasions ou de lâchers volontaires.

Myocastor coypus est la seule espèce du genre Myocastor, qui est lui-même le seul genre de la sous-famille des myocastorinés.

  • Poids moyen : 5–9 kg en moyenne 6 kg
  • Taille : un corps de 40–60 cm et une queue de 25 à 45 cm.

De mœurs à tendance crépusculaire et nocturne, il peut avoir une activité diurne non négligeable. Présent dans seulement quelques départements français lors de son introduction, il est désormais présent dans plus de 70 départements. Il a colonisé des régions telles que le marais Poitevin, la Camargue ou les Landes dans une moindre mesure. Il est maintenant présent dans les régions du sud de la France (Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Hautes-Pyrénées, Aude, Gard, Hérault, Tarn, Haute-Garonne, Vaucluse, Var, Bouches-du-Rhône…) mais on le trouve également sporadiquement dans certaines régions plus au nord (sud de l’Île-de-France (étangs de Vélizy1), le Centre et Alsace notamment…).

Le froid est un facteur limitant et les hivers rigoureux leur sont fatals. D’origine tropicale, l’organisme du ragondin n’est pas adapté au gel comme celui du castor. Lors d’hivers rigoureux, de nombreux ragondins ont la queue qui gèle, ce qui dégénère en gangrène mortelle.

Le ragondin est reconnaissable à ses quatre grandes incisives orange tirant sur le rouge.

Dans son environnement d’origine, les populations de ragondins sont régulées naturellement par ses prédateurs, comme le caïman et le puma. Dans les pays où il a été introduit, il n’a aucun prédateur naturel, tout du moins à l’état adulte. En effet, les jeunes ragondins sont parfois les proies de mammifères prédateurs comme la fouine, ou des oiseaux comme le busard des roseaux, la buse variable et la chouette effraie.

Il se distingue du rat musqué par sa taille plus importante et par la section de sa queue, ronde chez le ragondin alors qu’elle est ovale chez le rat musqué.

Source :  http://fr.wikipedia.org